Don’t wake me up : come into my dreams !

Go to the way of the dodo

Je me remémore le futur pour préparer le passé, accompagné d’une bonne limonade et de cette musique d’ambiance.

Si un animal doit représenter ce genre de musique, je choisirais le dodo. Ne me demande pas pourquoi, je n’en sais rien.

A propos de dodo…
Me voila sur une plage sauvage, à l’Ile Maurice.
J’ai ai fait construire une grande cabane, à l’orée des bois.
Me voila donc en dehors du temps, et pourtant, la vie et l’activité ne manquent pas :
farniente à l’ombre d’un cocotier, billard pour les joueurs, volley pour les sportfs. Les enfants jouent à la course de crabe, et l’aventurier pourra toujours partir en expédition dans les bois.

Bien sûr, comme chaque matin, je me suis levé bien tôt pour accueillir le soleil.
Cet astre, qui souffrait autrefois de la solitude, peut désormais compter sur moi pour l’accompagner, le rassurer.

Moi et Moi

Pensez à mettre la vidéo en plein écran !

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Le texte :

Vois-tu cette silhouette, au loin ? C’est moi.
Le moi qui pense. Mon autre partie est dans le monde de la vie, là, sous les nuages. Perdue.
Moi et moi, nous sommes trop différents pour nous entendre.
Devons-nous nous réconcilier ? Rien n’est si sûr.
Si je plonge dans la brume me rejoindre, je ne serai alors plus moi-même,
S’il réussit à grimper par delà les nuages, je ne serai alors plus rien.
L’un de nous est en trop.
Si je descends m’éliminer, je deviendrai un démon, et un danger dans ce bas-monde.
Si je me sacrifie au profit de mon autre moi, je ne serai alors qu’un pantin sans maitre.
Est-ce la fin ? Non, simplement la vie n’a jamais commencé…
Quant à l’arbre… Aussi longtemps que je me souvienne, il a toujours été.

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Musique : « Always Destroy The Things I Loved », de Kyle Gabler.
Issu du jeu vidéo indépendant : World of Goo (2008)

Photo : depuis le Mont Chauve, au-dessus de Nice, le 15 août 2011.

Abysses

Quand je regarde en moi, je vois un petit poisson.
Mais suis-je vraiment l’océan ?
Peut-être suis-je simplement un poisson plus gros ayant mangé le petit.
Peut-être que l’océan qui m’entoure n’est autre que le cœur de ce petit poisson.